Equilibrer son alimentation n’est pas aussi facile qu’on le croit car il faut tenir compte
de plusieurs paramètres : les préférences, les dégouts, la culture, le rythme
professionnel, la vie de famille, l’état de santé, les troubles alimentaires. Consulter un diététicien vous aide à concilier ces différents paramètres afin de trouver petit à petit
l’alimentation « qui vous convient le mieux ».
Après un entretien d’une heure environ, un bilan alimentaire et des recommandations
écrites vous sont remises. Il faudra au moins 1 ou 2 RDV de suivis afin d’adapter
mes conseils à toutes les situations et répondre aux questions que vous vous posez.
Pour un coaching au long court, nous fixons autant de RDV de suivi que nécessaire.
Partenaire de plusieurs réseaux et dispositifs, et suivant votre profil, je peux
également vous orienter vers des parcours coordonnés d’éducation thérapeutique.
Les consultations pour les enfants et adolescents ne consistent pas à leur appliquer un régime destiné à perdre du poids. La notion de « régime » et de « restriction » est délétère à long terme, pouvant favoriser le développement de troubles alimentaires ou de restriction cognitive. Il ne faut pas oublier que les enfants doivent devenir des mangeurs heureux et bien dans leur peau ! Sensibles au regard des autres et à celui des proches, la demande de perte de poids peut venir de lui même : il est alors nécessaire d’évaluer le bien fondé de sa demande, de le rassurer, de le guider et de prévenir les risques liés à la restriction.
Il arrive également que les parents ou les médecins s’inquiètent d’une évolution pondérale anormale ou de comportements alimentaires inappropriés sans que l’enfant en ai conscience : il s’agira alors d’évaluer les comportements et les apports alimentaires tout en expliquant simplement à l’enfant les raisons de nos inquiétudes. La prise en charge alimentaire des enfants et ados implique la participation de la famille dans son ensemble. Il faut encourager à modifier les comportements inappropriés de l’enfant et parfois changer également les habitudes familiales, tout en gardant un oeil sur le développement statural de l’enfant concerné sans le stigmatiser.
Formée également à la prise en charge des enfants et adolescents en surpoids, je les accompagne dans le cadre du réseau REPOP lors d’un suivi coordonné avec son médecin.
Les Troubles du Comportement Alimentaire (TCA), l’alimentation nocturne, la boulimie ou l’hyperphagie boulimique, sont souvent associés à l’obésité, créant un cercle vicieux alternant crises d’hyperphagie et périodes de restriction. Les personnes obèses peuvent développer des comportements alimentaires désordonnés en raison de facteurs émotionnels, psychologiques ou environnementaux.
La gestion de l’obésité nécessite une prise en charge globale, incluant non seulement un suivi nutritionnel, mais aussi un accompagnement psychologique pour traiter les TCA. Cela permet de rétablir une relation saine avec la nourriture et de favoriser une perte de poids durable.
Formée à la prise en charge des troubles de conduites alimentaires,
j’accompagne les patients en souffrance à entretenir une relation plus apaisée à
la nourriture.
La prise d’un traitement contre l’obésité ne remet nullement en question l’importance de la rééducation alimentaire et des modifications de l’hygiène de vie pour faire perdurer la perte de poids. De plus, la prise de ces traitements a parfois pour conséquence des effets digestifs nécessitant une surveillance et une adaptation de l’alimentation.
Les traitements médicamenteux de l’obésité incluent les aGLP1 tels que le Mounjaro ou le Wegovy. D’autres médicaments promettent également d’arriver sur le marché.
Après une chirurgie bariatrique, l’alimentation joue un rôle crucial dans le succès de l’intervention et le maintien à long terme de la perte de poids.
Les patients doivent suivre un régime alimentaire spécifique, adapté à leur nouvelle anatomie digestive. Cela inclut des repas fractionnés, riches en protéines, faibles en graisses et en sucres, ainsi qu’une hydratation suffisante. Les comportements alimentaires tels que la vitesse des repas ou la mastication doivent être rééduqués pour permettre une digestion sans douleur.
Le premier mois après l’intervention, les aliments doivent être pris sous forme liquide ou semi-solide avant de réintroduire progressivement des aliments solides. Un suivi nutritionnel constant est nécessaire pour éviter les carences, favoriser une perte de poids saine et réduire les risques de reprise de poids à moyen et long terme.
Katia Tardieu
À Villejuif, mais aussi à Paris 15ᵉ
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