Les médicaments de l’obésité à Villejuif

Les médicaments de l’obésité

De nombreux médicaments de l’obésité ont été mis sur le marché puis retirés pour cause d’effets secondaires graves. Par exemple, l’autorisation de mise sur le marché de la sibutramine a été suspendue en 2010 en Europe à cause de l’augmentation des risques d’accidents cardiaques induits par le médicament.

Les nouveaux médicaments utilisés dans l’obésité sont les analogues du GLP1 ((glucagon-like peptide-1)). Ces médicaments, prescrits initialement pour les diabétiques de type 2, contrôlent la glycémie en se fixant sur les récepteurs de l’hormone GLP-1 , hormone qui régule le taux de glucose sanguin et l’appétit.

L’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) exerce une surveillance étroite des risques associés à l’usage aGLP-1 et parmi ces risques, notamment les évènements gastro-intestinaux rares mais graves, dont la pancréatite, l’occlusion intestinale, la gastroparésie (paralysie de l’estomac qui entraîne un retard de sa vidange).

Les médicaments de l’obésité ne sont à ce jour pas pris en charge dans le contexte d’un traitement de l’obésité, comme c’est le cas pour le diabète et leur utilisation est très onéreuse (au moins 300 euros/mois). 

Il existe plusieurs médicaments de la classe des GLP1 commercialisés en France

Le Wegovy et le mounjaro sont ceux utilisés préférentiellement pour le traitement de l’obésité, et sont obtenus sur prescription médicale, sous condition d’IMC et de présence ou non de comorbidités. Leur utilisation est une utilisation à des fins médicales et non esthétique et ne sont pas remboursés par la sécurité sociale actuellement. Le prix du traitement peut atteindre près de 300 euros par mois à la charge du patient. La perte de poids attendue moyenne est d’environ 15 % du poids et doit être associée à des modifications d’hygiène de vie (alimentation/activité).

Ces médicaments se présentent tous sous la forme de stylos autoinjectables à raison d’une injection par semaine ou par jour, selon le médicament prescrit. Les doses injectées augmentent progressivement par paliers sur plusieurs semaines.

La réponse au traitement est individuelle et très variable. Les très bons répondeurs perdent en général très vite dès le début du traitement, malheureusement, environ 1/4 des patients perdront moins de 5% de leur poids initial (mauvais répondeurs) ce qui implique l’arrêt du médicament. 

Ces traitements utilisés actuellement sont appelés suspensifs : celà signifie qu’ils agissent tant que le traitement est maintenu. L’arrêt du traitement implique en général la reprise de poids progressive parfois totale. 

Leur prescription au début dévolue aux spécialistes en endocrinologie, diabétologie, nutrition ou aux titulaires de la formation spécialisée transversale « Nutrition appliquée » s’est aujourd’hui élargie aux médecins généralistes. 

Depuis le 23 juin 2025, les analogues du GLP-1 indiqués dans le traitement de l’obésité peuvent être prescrits par le médecin généraliste, si l’IMC initial est de 30 kg/m² ou 27 associé à une comorbidité.

La analogues du GLP1 agissent sur le pancréas, l’estomac et le tronc cérébral ce qui induit une stimulation de la production d’insuline, le ralentissement de la viange gastrique, la diminution de l’appétit et de la prise alimentaire. Celà implique parfois des effets secondaires digestifs (nausées, vomissements, diarrhées…) qui doivent être surveillés et qui peuvent être en partie contrôlés par des adaptations alimentaires. 

Il est utile d’être suivi par un diététicien précocément avant le début du traitement puis régulièrement pour évaluer les comportements alimentaires, les sensations et signaux de régulation de la faim et de la satiété. On surveillera en particulier l’évolution des troubles alimentaires prééxistants, des sensations et des préférences alimentaires, du rythme des repas et des portions, de la diversité, de l’hydratation et de la suffisance des apports en protéines. 

NB : les connaissances et les traitements de l’obésité évoluent très rapidement, de nouveaux médicaments peuvent très vite apparaitre sur le marché ! 

Mon suivi diététique dans le cadre d’un parcours obésité associé ou non à une chirurgie de l’obésité à Villejuif ou à Paris 15

La praticienne en nutrition fait partie de l’équipe pluridisciplinaire durant le parcours obésité selon les recommandations de la HAS. Ce parcours s’établit souvent en partenariat entre les professionnels de ville et/ou de l’hôpital / clinique.

Suivi du surpoids et de l’obésité

Un suivi diététique régulier à plusieurs étapes de la vie peut être nécessaire pour maintenir un poids stable, accompagner une perte de poids saine et respectueuse ou réguler les troubles des conduites alimentaires

Suivi et évaluation préopératoire

Vous envisagez un parcours de chirurgie bariatrique ? Un suivi diététique d’au moins 6 mois est habituellement recommandé avant d’entrer dans un parcours de chirurgie de l’obésité.Je peux vous accompagner avant votre prise de décision d’entrer ou non dans un parcours de chirurgie de l’obésité. A l’issue de ce suivi, et suivant votre décision, j’établis le compte rendu diététique que vous pourrez transmettre à votre chirurgien.

Suivi péri et post opératoire

La date de votre intervention est planifiée. J’assure votre suivi péri et post opératoire afin de vous accompagner à tous les stades de votre réalimentation et de votre nouvel équilibre alimentaire et pondéral.

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